📍 Par Fallon Lisa Strauss
Los Santos – Certains noms ont le don de ressurgir quand on les croyait disparus. Des noms qui appartiennent à l’Histoire – avec un grand H – de cette ville. Des noms qui portent des secrets, des tragédies, et surtout, un pouvoir que beaucoup préféreraient oublier.
Et puis, il y a ceux qui n’ont jamais été réellement absents.
Ezra Van Der Rohe fait partie de cette seconde catégorie. Discret mais omniprésent, insaisissable mais influent, son retour dans les sphères de Los Santos sonne comme un avertissement silencieux. Certains y verront une réapparition légitime, d’autres une déclaration de guerre non formulée.
Une chose est sûre : il n’y a jamais rien d’anodin chez un Van Der Rohe.
Un héritage trempé dans le sang et le marbre

Les Strauss et les Van Der Rohe. Deux noms qui ont dominé le marché culturel et financier de Los Santos pendant des générations. Deux familles qui, bien que ne jouant pas sur le même tableau, ont toujours été perçues comme des rivales silencieuses.
Là où les Strauss ont bâti un empire de prestige et de reconnaissance, les Van Der Rohe ont préféré l’art de la discrétion absolue. Ce n’est pas un secret : nous n’avons jamais eu besoin d’eux pour nous imposer.
Mais eux ont toujours su comment tirer les ficelles dans l’ombre.
C’est cette philosophie qu’Ezra Van Der Rohe a incarnée dès son plus jeune âge. L’unique héritier d’August Van Der Rohe, une figure aussi admirée que crainte, un homme dont les méthodes étaient aussi raffinées que brutales. Son réseau d’influence s’étendait bien au-delà des galeries d’art et des hôtels de luxe : il était un architecte de pouvoir, capable de manipuler les élites comme des pions sur un échiquier.
Et puis, un soir, il a disparu.
Un corps retrouvé dans sa villa de Vinewood Hills. Un accident ? Un coup monté ? Un règlement de comptes déguisé ?
Les versions officielles parlent d’une mort accidentelle, mais quiconque connaît un tant soit peu l’histoire des Van Der Rohe sait que cette hypothèse est risible.
Ce n’est pas dans leur ADN de mourir par hasard.
Et encore moins de laisser un empire sans un successeur préparé.
Le Grand Jeu : Ezra au sommet de l’empire Van Der Rohe
Ce successeur, c’était Ezra Van Der Rohe. L’enfant prodige, le fils unique, l’homme taillé pour régner.
À la mort de son père, il hérite de tout :
✔️ Un empire hôtelier parmi les plus exclusifs du pays.
✔️ Un réseau de galeries d’art servant autant d’institutions culturelles que de zones de transactions plus discrètes.
✔️ Un carnet de contacts si puissant qu’il peut façonner des carrières ou les anéantir en un claquement de doigts.
Mais il fait mieux que reprendre l’héritage familial : il le transforme.
Plutôt que d’ouvrir ses portes, il les ferme. Les Van Der Rohe deviennent un mythe, une entité intangible, un club où seuls les initiés peuvent espérer entrer.
Ses hôtels ? Plus qu’un simple hébergement, un cercle privé pour les véritables décideurs.
Ses galeries ? Un terrain de jeu où l’art devient une arme de pouvoir, et où chaque vente peut redessiner l’échiquier de la ville.
Son influence ? Partout, mais jamais visible.
Un modèle opposé à celui du nôtre, les Strauss, qui ont toujours eu le courage de s’exposer et d’assumer leur suprématie.
Ezra, lui, a préféré la stratégie du roi sans couronne, celui qui contrôle sans jamais être vu.
Un retour sous forme de message
Mais alors, pourquoi maintenant ?
Pourquoi cet homme, qui a toujours préféré tirer les ficelles de loin, décide-t-il soudainement de revenir sur le devant de la scène ?
Est-ce une simple expansion d’affaires ? Un repositionnement stratégique ? Ou, plus vraisemblablement, une vengeance en préparation ?
Parce que soyons clairs : les Van Der Rohe ne reviennent jamais les mains vides.
Déjà, certaines rumeurs commencent à circuler :
- Des acquisitions récentes, des rachats massifs de propriétés de luxe à Los Santos.
- Un réseau d’alliances qui se reconfigure, certains anciens ennemis des Strauss qui soudainement semblent… moins hostiles.
- Une série de coïncidences troublantes, des contrats rompus, des entreprises mystérieusement en difficulté… toutes liées, de près ou de loin, à ceux qui ont tenté d’éclipser les Van Der Rohe.
Si Ezra voulait simplement se relancer dans les affaires, il l’aurait fait ailleurs, avec une élégance discrète.
Non.
S’il revient à Los Santos, c’est que son prochain coup est déjà en place.
Un homme qui ne laisse jamais de place au hasard
Contrairement à ce que certains voudraient croire, Ezra Van Der Rohe ne revient pas pour faire du bruit.
Il revient pour s’asseoir sur le trône qu’il considère comme sien.
Et si vous pensez que ce trône était déjà occupé… alors, vous n’avez jamais compris comment fonctionnent les véritables maîtres de ce monde.
Le pouvoir, le vrai, ne se revendique pas dans les journaux ou sur les réseaux.
Il se ressent. Il se murmure.
Et surtout… il s’impose.
Quoi qu’il en soit, les Strauss n’ont jamais eu besoin de fuir une bataille.
Alors, Ezra, si tu veux ta place à cette table, sache une chose : on ne te la laissera pas sans résistance.
🔻 “La seule chose plus dangereuse qu’un homme qui veut tout… c’est un homme qui pense l’avoir déjà gagné.”