Par Alyson Mendoza
Los Santos, 2025.
Alors que la ville tente encore de se relever des ravages de l’Apocalypse, un nouveau fléau vide peu à peu les poches des habitants : les radars automatiques. Installés un peu partout sur les grandes artères et même dans certains quartiers résidentiels, ces dispositifs infligent des amendes qui atteignent désormais la somme astronomique de 5 000 K dollars par excès de vitesse.
“Comment voulez-vous qu’on se relève si la ville nous saigne au moindre kilomètre de trop ?”
— Marco, chauffeur-livreur de Vinewood
Pour de nombreux citoyens, ces radars sont devenus un symbole d’injustice. Déjà fragilisés économiquement, beaucoup peinent à refaire surface. Certains racontent avoir vu leur compte en banque tomber à zéro après quelques contraventions, un gouffre financier dont ils peinent à se remettre.
“C’est du vol pur et simple,” dénonce Liza, une mère de famille de Strawberry. “Je roule cinq kilomètres au-dessus parce que mon fils est malade, et paf, 5 000 K… c’est trois mois de loyer !”
Une mesure contestée
Si la mairie se défend en invoquant la sécurité routière, la colère gronde. Plusieurs associations citoyennes réclament un plafonnement des amendes, voire une suspension temporaire des radars tant que la population n’a pas retrouvé une stabilité économique après les évènements apocalyptiques qui ont dévasté la ville.
“Ces radars sont censés sauver des vies, pas ruiner celles des survivants.”
— Communiqué de l’association Los Santos Revive
Pour l’instant, la mairie reste ferme. “La sécurité n’a pas de prix,” martèle un porte-parole de la ville, qui rappelle que la vitesse excessive reste une des principales causes d’accidents.
En attendant, les habitants de Los Santos roulent plus lentement que jamais… quand ils ont encore assez d’argent pour mettre de l’essence.
Weazel New – Votre voix dans la ville qui ne dort jamais.