Dans un entretien exclusif avec le Weazel News ,un chauffeur de taxi partage son quotidien bouleversé par la flambée des prix de l’essence.
Voici le récit poignant d’un professionnel dévoué, pris au piège d’une économie en crise.
Passion et Profession : L’Homme Derrière le Volant (titre)
À son poste depuis 12 heures, ce chauffeur a choisi ce métier par amour du contact humain. « J’aime rencontrer des gens et rendre service, aider les gens à se sentir mieux dans leurs déplacements », confie-t-il avec sincérité. Pourtant, même avec un engagement de 40 heures par semaine, la passion ne suffit plus pour contrebalancer les réalités économiques.
Quand Travailler Ne Suffit Plus à Survivre (titre)
Face à la hausse vertigineuse des prix de l’essence, ce chauffeur se retrouve dans une situation absurde : il dépense plus en carburant qu’il ne gagne. « Je pensais travailler pour survivre, mais finalement, je paie plus cher d’essence que je ne suis payé après mes courses », explique-t-il. Selon lui, plus de 100 % de son salaire est englouti par les frais de carburant, le laissant sans réels revenus.
Ironiquement, la crise a entraîné une hausse de la demande de taxis, avec de plus en plus de clients cherchant des alternatives à la conduite individuelle. Mais cette augmentation n’offre aucun répit financièrement.
Une Gestion Financière Impossible (titre)
Pour pallier cette situation, il a été contraint de revoir à la baisse ses dépenses personnelles. Pourtant, cela ne suffit pas. « L’essence revient plus cher que d’être payé », affirme-t-il. Plus alarmant encore, il souligne l’absence totale de compensation de la part de son employeur, malgré la pression croissante d’une « demande acharnée ».
L’Épuisement et la Déception (titre)
Ce chauffeur, bien qu’amoureux de son métier, se dit découragé par le système. « J’ai l’impression qu’on profite de moi », avoue-t-il, ajoutant que les comportements de certains clients — parfois dénigrants et peu reconnaissants — n’arrangent pas les choses.
Quant à changer de profession, son ton devient teinté d’humour noir : « Je ne voudrais pas être médecin et finir par opérer quelqu’un en lui mettant un sandwich à la dinde à la place du cœur. Tout finit par se ressembler après deux semaines sans pause. »
Chercher des Solutions : Une Tâche Herculéenne (titre)
Quand on lui demande quelles solutions pourraient aider à résoudre cette crise, il suggère, aucune sans un brin de désarroi : « Peut-être des taxis électriques, une grève pour faire pression, ou même des stations Petro-Pass réservées aux taxis. Mais honnêtement, je ne sais pas. »
Quant à des subventions gouvernementales, il y est favorable à condition qu’elles ne soient pas accaparées par des intermédiaires. « Si c’est pour nous, oui, mais je ne veux pas me faire arnaquer encore par « Bob » », ironise-t-il.
Un Appel à l’Aide (titre)
Pour ce chauffeur, les compagnies de carburant et le système en place sont les vrais coupables. « Ce sont des criminels. Ou alors, c’est encore Bob qui nous arnaque trop », conclut-il avec amertume.
Ce témoignage poignant révèle la face cachée de la crise énergétique et de son impact sur les travailleurs essentiels comme les chauffeurs de taxi. Reste à voir si des mesures concrètes seront prises pour leur venir en aide avant qu’il ne soit trop tard.
Amy Mc Laughlin , animée par son grand cœur, a même décidé de réduire de moitié le tarif d’une de ses stations-service pour venir en aide à Monsieur Steeve Steevef.