Quand l’Avarice Devient une Monnaie : Le DOGE, l’Empire du Vide et l’Infiltration Politique d’un Magnat de la Tech
📅 Par Fallon Lisa Strauss – 2025 Il fut un temps où l’ascension fulgurante des barons de la tech était saluée comme un symbole de progrès. Aujourd’hui, alors que nous observons l’empire de l’un d’eux se draper dans le voile du cynisme, nous devons poser une question essentielle : jusqu’où peut aller un homme obsédé par son propre reflet dans le miroir de l’histoire ? L’histoire du DOGE, cette cryptomonnaie à l’image d’un canidé rieur, ne serait qu’un mème inoffensif si elle ne cachait pas les véritables mécanismes de son influence. Son créateur, une figure omniprésente qui se prend pour un génie messianique, ne vend pas une révolution monétaire : il vend du vent enrobé d’un branding absurde, et pourtant, des milliers de citoyens investissent, rêvant d’un avenir doré qui ne leur sera jamais accessible. Mais derrière le masque de l’excentricité, se cache une réalité plus inquiétante : une infiltration des sphères politiques par un empire qui ne répond à aucune autorité, si ce n’est la sienne. L’Enfumage Cryptographique : Une Manipulation de Marché Bien Huilée L’ascension du DOGE n’est pas le fruit du hasard. Elle repose sur une stratégie bien rodée : manipulation de marché, influence médiatique et promesses de grandeur pour les plus naïfs. Chaque fois que ce prétendu visionnaire tweet une vague phrase énigmatique, une armée d’adeptes se rue sur le marché, poussant artificiellement les prix vers le haut. Puis, à chaque pic, les mêmes initiés encaissent leurs profits, laissant derrière eux des milliers de rêveurs ruinés. Et que fait ce messie de la finance décentralisée pour ses adorateurs une fois que les chiffres chutent ? Rien. Il ne s’excuse pas. Il ne rend pas de comptes. Il ironise sur la volatilité et se moque de ceux qui ont osé croire en lui. Car après tout, pour lui, ils ne sont que des pions sur un échiquier dont il contrôle chaque case. Mais cette influence sur les marchés financiers n’est que la première phase d’un projet bien plus vaste : imposer le DOGE comme une monnaie d’influence politique et de contrôle technocratique. Le DOGE Comme Arme Politique : Une OPA sur le Pouvoir Les milliardaires n’aiment pas attendre. Ils n’aiment pas les lenteurs bureaucratiques, ni les régulations qui entravent leurs ambitions. Alors, plutôt que de jouer avec les règles du jeu, ils les réécrivent à leur avantage. Récemment, plusieurs sources ont révélé l’influence grandissante du DOGE dans les hautes sphères gouvernementales, en particulier via le Département de l’Efficacité Gouvernementale (Department of Government Efficiency). Une institution obscure qui, sous prétexte d’optimisation et de modernisation, sert de porte d’entrée pour intégrer les cryptomonnaies aux mécanismes de l’État, sans supervision démocratique. L’objectif ? Faire du DOGE une monnaie d’échange incontournable dans les services publics et les contrats gouvernementaux, le tout sous couvert d’innovation. Imaginez un monde où :🔹 Les salaires de certains fonctionnaires seraient versés en DOGE, leur pouvoir d’achat fluctuant au gré des tweets d’un seul homme.🔹 Les marchés publics seraient attribués aux entreprises affiliées à l’écosystème DOGE, créant un réseau de corruption sous une apparence légitime.🔹 Les citoyens dépendraient d’une monnaie privée pour accéder à certains services essentiels, plaçant leur quotidien sous le contrôle direct d’une entreprise privée déguisée en mouvement technologique. Ce n’est plus seulement une question d’économie, c’est une question de souveraineté. Car dans un tel scénario, qui contrôle réellement l’État ? Une Fortune Bâtie sur des Ruines Humaines : Le Passé Oublié d’un Empire Le DOGE n’est qu’une distraction. Une façade scintillante pour détourner l’attention de l’origine réelle de cet empire : un empire bâti sur la souffrance humaine. Car au-delà de son rôle de gourou technologique, son nom est lié à un commerce bien plus sombre : celui des diamants de sang. Sa famille, autrefois propriétaire de concessions minières en Afrique, n’a pas fait fortune dans la philanthropie. Elle a exploité des hommes, des femmes et des enfants, dans des conditions inhumaines, pour extraire des pierres précieuses tachées du sang des ouvriers qui les ont déterrées. Mais cette vérité ne se retrouve pas dans ses fanfaronnades sur la liberté financière ou sur l’avenir radieux que sa technologie nous promet. Et aujourd’hui, il applique la même logique impitoyable aux cryptomonnaies. Il ne vend pas une monnaie, il vend une servitude moderne. L’Empire du Vide : Une Mégalo en Quête de Domination Et maintenant, il veut plus. Il veut le monopole du futur. Il veut que nous roulions dans ses véhicules, que nous communiquions avec ses satellites, que nous investissions dans ses cryptos. Il veut une ville à son nom, une planète à son image, et une humanité à genoux devant lui. À quoi mène cette obsession de la grandeur ? À une fuite en avant où la mégalomanie prend le pas sur la raison, où les marchés ne sont plus que des terrains de jeu pour milliardaires, et où les populations ne sont que des spectateurs impuissants d’un cirque qu’ils financent malgré eux. La question à se poser n’est pas “devrions-nous investir dans le DOGE ?” mais bien “combien de temps allons-nous encore accepter d’être dupés ?” La vraie richesse ne se mesure pas en cryptoactifs. Elle se mesure en éthique, en responsabilité, et en dignité humaine. Trois valeurs que cet homme, avec tout son pouvoir et toute sa fortune, semble avoir délibérément choisi d’ignorer. Et si nous arrêtions, pour une fois, de nourrir les ogres qui nous dévorent ? — Fallon Lisa Strauss, Weazel News